La polémique entre pain au chocolat et chocolatine reste un sujet d’actualité. La vraie qualification de cette viennoiserie, pourtant adulée des Français, demeure un sujet assez concret qui divise la France. Cette viennoiserie qui attise les passions mérite d’être connue assez amplement, mais ses dénominations méritent une aussi grande explication. Allons ensemble au cœur des divergences qui entourent cette viennoiserie qui divise la France.
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Qu’est-ce que le pain au chocolat ou la chocolatine ?
Qu’elle soit appelée pain au chocolat ou chocolatine, on parle bien évidemment d’une seule et même viennoiserie. En effet, c’est une pâtisserie généralement rectangulaire, composée de pâte levée, feuilletée et fourrée avec du chocolat. Il s’avère ainsi qu’il n’existe aucune différence entre le pain au chocolat et la chocolatine d’aujourd’hui. C’est la même pâtisserie qui détient deux appellations différentes.
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Toutefois, on ne saurait expliquer la base de cette polémique de dénomination à propos de cet amuse-bouche. Une bonne majorité la nomme en tant que pain au chocolat pendant que l’autre parle de chocolatine. Chacun soutient que son terme est celui qu’il convient en fonction de ses connaissances. Mais quel terme convient et pourquoi ?
Quel est le terme le plus utilisé pour désigner la viennoiserie ?
Suivant un sondage assez récent, on a été constaté que le terme le plus employé pour désigner cette viennoiserie est « pain au chocolat ». Seules les personnes habitant dans les régions bordelaises ou toulousaines l’appellent chocolatine. Sinon, un sondage sur l’appellation de la viennoiserie et c’est le pain au chocolat qui le remporte.
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Quel est le terme le plus ancien selon les sources ?
C’est au XIXème siècle qu’une viennoiserie fourrée au chocolat à fait son apparition. Elle est connue sous le nom que lui a donné son concepteur autrichien, le Schokoladen Croissant. Selon les origines, il est plus probable que cette appellation traduite en français donne lieu à l’appellation « chocolatine ». Avec son accent autrichien et en prononçant le nom de sa pâtisserie, les Français ont progressivement transformé cette appellation en « chocolatine ». Ce mot est donc issu d’une déformation du terme d’origine et apparaît donc comme l’appellation française la plus ancienne de l’aliment.
En ce qui concerne l’appellation de pain au chocolat, il désignait à la base un pain dans lequel on mettait du chocolat. C’est en utilisant la pâte feuilletée pour faire cette viennoiserie que les pâtissiers ont petit à petit inséré l’appellation « pain au chocolat ».
Quel terme technique est le mieux adapté ?
Initialement, toute pâte goûtée est appelée petit pain en pâtisserie. Cependant, la pâte utilisée pour faire cette viennoiserie est la même que celle des croissants ou des vols-au-vent. C’est ce qui rend la tâche assez compliquée, car logiquement, on devrait dire pain au chocolat pour dés viennoiseries faites à base de pâte à pain au lait. Ce qui n’est pas le cas ici pour cette viennoiserie. Ainsi, le terme de « chocolatine » refait surface et s’impose.
Pour conclure, il faut savoir que la chocolatine et le pain au chocolat sont une seule et même pâtisserie. Toutefois, le terme le plus adapté pour le désigner est la chocolatine. En revanche, ce terme est en train de disparaître au profit de l’appellation « pain au chocolat » qui en est assez imposée.
Les origines et les variations régionales de la viennoiserie
Les origines de cette viennoiserie suscitent aussi des débats et des interrogations. En effet, il est difficile de retracer précisément l’origine du pain au chocolat ou de la chocolatine. On peut remonter aux influences autrichiennes qui ont introduit en France la pâte feuilletée durant le 19e siècle.
Dans certaines régions françaises, comme à Bordeaux par exemple, le terme ‘chocolatine’ est très répandu et utilisé couramment pour désigner cette viennoiserie garnie de chocolat. Dans d’autres régions telles que Paris ou Lyon, le terme ‘pain au chocolat’ prédomine.
Il existe aussi quelques variations régionales intéressantes autour de cette délicieuse douceur. Par exemple, dans le sud-ouest de la France, certains artisans proposent une version appelée ‘croissant au chocolat‘. Il s’agit d’un hybride entre un croissant classique et une viennoiserie fourrée au chocolat.
En Alsace-Lorraine quant à elle, on trouve une variante appelée ‘schneck-au-choc‘, qui se distingue par sa forme spiralée rappelant les escargots (schnecken en allemand). Cette spécialité alsacienne ravit les papilles des gourmands avec son mélange subtil entre beurre feuilleté et généreuse garniture au chocolat fondant.
Il est intéressant de noter que ces diversités régionales témoignent non seulement des traditions culinaires locales mais aussi du dynamisme créatif des boulangers-pâtissiers qui cherchent constamment à revisiter ce classique incontournable de la viennoiserie française.
Qu’importe le nom donné à cette irrésistible pâtisserie, l’important est de savourer chaque bouchée et d’en apprécier les subtilités gustatives. Que vous soyez un adepte du pain au chocolat ou plutôt partisan de la chocolatine, laissez-vous tenter par ce délice sucré qui fait le bonheur des petits et grands gourmets à travers toute la France.
Les débats et les rivalités autour du pain au chocolat et de la chocolatine
Les débats et les rivalités autour du pain au chocolat et de la chocolatine font rage en France depuis des décennies. Cette querelle linguistique, qui peut sembler anodine pour certains, divise néanmoins le pays en deux camps bien distincts.
D’un côté, les partisans du ‘pain au chocolat‘ revendiquent l’usage de ce terme pour désigner cette viennoiserie. Ils soulignent que le mot ‘pain’ fait référence à la pâte utilisée dans sa confection, tandis que ‘chocolat’ évoque clairement son principal ingrédient.
De l’autre côté de la barricade se trouvent les adeptes de la ‘chocolatine‘. Ils soutiennent que ce terme est plus approprié car il met l’accent sur l’importance du chocolat dans la viennoiserie.
Cette querelle, bien que superficielle, illustre les différences régionales en France et met en évidence la diversité culturelle du pays.